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 Apprentissage de la propreté (2)

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MessageSujet: Apprentissage de la propreté (2)   Apprentissage de la propreté (2) Icon_minitimeLun 23 Jan - 11:33

Notes et extraits venant du cours

L’enfant et la santé donné par Mme. Nicole Gagnon

La garde en pouponnière donné par Mme. Céline Poulin



L’APPRENTISSAGE DE LA PROPRETÉ

Les éducatrices sont encouragées à s’entretenir avec les parents des progrès de l’enfant qui fait l’apprentissage de la propreté. Parent et membres du personnel sont invités à coordonner leurs méthodes afin d’éviter la confusion.

Remarque : Dans la mesure du possible, les membres du personnel doivent éviter de préparer des aliments les jours ou ils aident les enfants à utiliser les toilettes ou le pot. Selon des études, une telle précaution s’avère importante pour empêcher la transmission des infections.


Les étapes suivantes donnent un aperçu de la méthode que le personnel doit suivre pour apprendre aux tout-petits à utiliser les toilettes :

Première étape : l’usage de la toilette :

Ø Enlevez la couche de l’enfant. Si elle est souillée, lavez l’enfant selon la méthode indiquée pour le changement des couches. Cette précaution réduit la propagation des germes et élimine le plus de sources de contamination possible. Puis, placez l’enfant sur les toilettes ou sur le pot.

Ø Restez avec l’enfant pendant un laps de temps déterminé (d’habitude 5 minutes suffisent). Si l’enfant est prêt à uriner ou à éliminer des matières fécales, il le fera au bout de quelques minutes.

Ø Essuyez l’enfant en allant de l’avant vers l’arrière et montrez-lui à faire de même. Cette façon de procéder est préférable, surtout chez les fillettes, car elle diminue la contamination du vagin et des voies urinaires.

Ø Tirez la chasse d’eau ou laissez l’enfant le faire. Si le pot a servi, videz en le contenu dans les toilettes et actionnez la chasse d’eau.

Ø Changez la couche, s’il y a lieu, et aidez l’enfant à se rhabiller.

Ø Aidez l’enfant à se laver les mains et ramenez-le dans une pièce placée sous la surveillance du personnel. La situation idéale consiste à faire laver les mains de l’enfant par un autre membre du personnel pendant que vous désinfectez le pot.


Deuxième étape : le rinçage et la désinfection :

Ø Rincez le pot et jetez l’eau dans les toilettes; vaporisez la solution désinfectante dans le pot et, s’il y a lieu, sur la table à langer. Laissez-la agir 30 secondes; pendant ce temps, rangez tous les articles nécessaires au changement des couches et lavez-vous les mains. Idéalement, un vidoir devrait être utilisé pour le rinçage des pots.

Ø S’il reste des matières fécales difficiles à enlever, portez des gants de caoutchouc pour les essuyer à l’aide de papier hygiénique. Puis, rincez et jetez le contenu dans les toilettes. Retirez les gants et vaporisez la solution désinfectante dans le pot et, s’il y a lieu, sur la table à langer. Laissez-la agir sur la surface du pot pendant 30 secondes.

Ø Lavez-vous les mains.

Ø Asséchez le pot à l’aide d’une serviette à usage unique, puis jetez-la comme il convient. Utilisez des serviettes différentes pour essuyer le pot et la table à langer.

Ø Rangez le pot à l’endroit approprié.

Ø Lavez-vous les mains minutieusement. En essuyant la solution désinfectante, vous les avez contaminées de nouveau.

Ø Lorsque l’enfant élimine des matières fécales, s’il y a diarrhée, odeur inhabituelle, sang ou irritation cutanée, prenez-en note. Signalez-le au parent.


PIPI DANS LE POT…

OU UN AUTRE PAS VERS L’AUTONOMIE

Une démarche ver l’autonomie

L’apprentissage de la propreté suscite souvent chez les adultes impliqués auprès de jeunes enfants un intérêt qui dépasse de beaucoup celui de l’enfant face à cette activité nouvelle qui lui est proposée. En effet, cette question de l’apprentissage à la toilette revient constamment dans les échanges entre éducatrices et parents de jeunes enfants, et y est souvent source de confusion, de désaccords et même de conflits. Le but de cet exposé est de démystifier toute notion d’apprentissage à la propreté et de suggérer tant aux parents qu’aux éducatrices des interventions qui peuvent faciliter cette démarche de l’enfant vers l’autonomie.

Jusqu’aux environs de son premier anniversaire, l’enfant est presque totalement dépendant de l’adulte en ce qui a trait à ses besoins primaires de survie (alimentation, etc…) et de confort (hygiène, réconfort, etc…). À partir du moment ou il acquiert la capacité de faire certaines choses tout seul, vers un an, il commence à découvrir qu’il peut être intéressant d’être le maître de certaines décisions et activités qui le concernent directement. C’est cet intérêt qui va motiver l’enfant à s’approprier un corps dont il était si peu responsable jusque là. L’apprentissage de la propreté est un apprentissage comme les autres et s’inscrit dans l’ensemble de la démarche de l’enfant vers l’autonomie. C’est donc quelque chose que l’enfant doit assumer seul. Il peut tout au plus bénéficier du support, de l’exemple et des encouragements.

Au rythme de chaque enfant

Apprendre à aller aux toilettes, que ce soit à la maison ou à la garderie, revêt toutefois une dimension particulière aux yeux de l’enfant dans la mesure ou la société accorde une grande importance à l’acquisition de ce comportement. L’enfant faire ainsi l’expérience du pouvoir qu’il peut avoir tant sur son environnement que sur son propre corps. Il est fondamental d’éviter qu’intervienne alors une a lutte de pouvoir entre les adultes et l’enfant concerné. En effet, même si à court terme l’enfant semble gagner à ce jeu (après tout il s’agit de ses sphincters) il en aura les répercussions à long terme, car plus on soulève de conflits durant cette période, plus on risque de les voir ressurgir par la suite. Il s’agit en fait pour l’enfant d’acquérir le contrôle sur l’élimination des déchets de son organisme. À partir de là, la décision lui appartient, encore qu’elle soit reliée à sa capacité de contrôler les muscles qui commandent les sphincters impliqués dans l’élimination.

On ne peut indiquer avec précision le moment ou chaque enfant est prêt à faire l’apprentissage de la propreté. On a toutefois observé que l’âge moyen ou l’enfant devient ‘’propre’’ se situe autour de 28 mois pour le jour et de 32 mois pour la nuit. Commencer trop tôt à apprendre à l’enfant l’usage des toilettes est non seulement une perte de temps pour l’adulte et pour l’enfant, mais risque aussi de devenir une source de tension inutile dans leur relation. En effet, plusieurs pédopsychiatres affirment que les pressions exercées sur l’enfant au moment de la propreté peuvent entraîner chez lui des troubles de la personnalité.


Franchir les étapes

Comme nous l’avons vu, il est nécessaire d’attendre que l’enfant soit prêt à devenir propre pour intervenir et pour cela il doit franchir certaines étapes.

Dans un premier temps, l’enfant doit identifier et localiser les sensations qu’il éprouve au moment ou les sphincters se relâchent; il doit alors faire le lien entre ces sensations et le produit qui en résulte. Ce lien se fait beaucoup plus facilement si l’enfant à les fesses à l’air de temps à autre car il peut alors associer immédiatement le ‘’dégât’’ à ce qu’il a ressenti. Ce n’est peut-être pas possible à la garderie, pour des raisons d’hygiène, mais ça l’est à la maison, si on n’a que peu de tapis, beaucoup de tolérance… et des essuies-tout en abondance.

Dans un deuxième temps, l’enfant doit arriver à contrôler les muscles de ses sphincters, contrôle qui n’apparaît généralement pas avant deux ans. Certains indices nous permettent de nous rendre compte que l’enfant a acquis ce contrôle; par exemple, lorsque l’enfant porte une couche une heure ou deux sans la mouiller pour ensuite l’imbiber en quelques secondes, cela signifie qu’il a acquis la maturité neurologique nécessaire pour contracter ses sphincters au point d’empêcher l’urine de s’écouler. Il faut alors éviter de s’accaparer les sphincters de l’enfant en le mettant sur le pot juste au bon moment ou en le harcelant pour ne pas qu’il s’oublie. Pourquoi l’enfant ferait-il l’effort de reconnaître les sensations liées à l’élimination et de les contrôler lorsque l’adulte s’en charge si bien? On ne doit pas perdre de vue que ce qui est visé, c’est une plus grande autonomie de l’enfant.

Troisièmement, l’enfant doit pouvoir identifier clairement ce qu’on attend de lui. En effet, le fait de se débarrasser de ses déchets organiques dans les toilettes est un fait socialement accepté et évident pour nous, mais pour l’enfant, ces déchets ne sont ni sales, ni nauséabonds, car ils sont l’extension de son propre corps. Ils ne méritent donc pas un tel traitement! Des livres d’images dans lesquels on peut voir des enfants aux toilettes ou su le pot, de même qu’un pot jouet sur lequel poupées et toutous peuvent faire leurs ‘’besoins’’ s’avèrent alors très utiles pour expliquer à l’enfant que ce comportement n’a rien de tragique et fait partie de la vie courante de tout le monde, petits et grands. De plus, l’exemple des parents, à la maison, et des aînés, à la garderie, peut intéresser l’enfant et lui donner, par imitation, le goût de se conformer à ce qu’on attend de lui.

À partir du moment ou l’enfant s’est approprié le goût d’avoir toujours le derrière confortablement sec, la partie est presque gagnée. L’adulte peut alors intervenir en facilitant la séance d’habillage, en fournissant le matériel adéquat et en donnant à l’enfant un support moral plein de tact tant face aux réussites que face aux ‘’accidents’’.

Du matériel approprié
Pour ce qui est de l’équipement, le marché offre un vaste choix de chaises-pots, de pots et de sièges adaptables. Voyons un peu leurs mérites respectifs. La chaise-pot semble être un choix judicieux, que ce soit pour la maison ou à la garderie. Elle est plus confortable que la toilette, et de toutes façons plus hygiénique, car elle peut (et doit à la garderie) être désinfectée après chaque usage. Les petits en période d’apprentissage à la propreté sont en effet plus vulnérables que les autres aux infections urinaires. Comme le pot, elle offre l’avantage de permettre à l’enfant de s’y installer sans aide. Le pot, s’il est très stable et ne risque pas de verser, est aussi une excellente solution. À la rigueur, un siège adaptable à la toilette peut être utilisé, mais l’enfant a alors besoin de l’assistance de l’adulte pour y grimper et en descendre, ce qui limite son autonomie. Il doit de toutes façons être désinfecté après chaque usage. Enfin, on doit éviter de changer de place les pots ou les chaises-pots, ce qui risquerait de désorganiser l’enfant.
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