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| Sujet: Crises chez l'enfant: comment réagir ? Lun 23 Jan - 13:01 | |
| Gardez votre calme et évitez que votre enfant ne se fasse mal, mais ne le forcez pas à venir dans vos bras. Certains enfants ne supportent pas qu’on entrave leurs mouvements, le simple fait de les toucher ayant pour effet de décupler leur colère. La plupart du temps, vous avez tout intérêt à ignorer les crises de colère et à les laisser passer d’elles-mêmes, sans intervenir. De toute façon, lorsqu’un enfant est hors de lui, le plus souvent, rien n’y fait : ni la consolation, surtout pas la fessée et encore moins la douche froide ! Bien entendu, ne cédez pas aux caprices de l’enfant pour retrouver la tranquillité, mais armez-vous de patience. Si vous lui ordonnez ou interdisez quelque chose, restez ferme et ne donnez pas à votre enfant le sentiment qu’il lui suffit de pousser un hurlement pour vous faire changer d’avis. Assurez-vous cependant que vos exigences sont exprimées clairement et comprises par l’enfant. Après une crise de colère, prenez votre enfant dans les bras, consolez-le et cherchez avec lui comment il aurait pu faire pour maîtriser la situation qui a déclenché sa colère. Ne le menacez jamais de ne plus l’aimer. Evitez également de le punir, car les crises de colère font partie de son développement normal. Par contre, les colères rentrées ou déviées peuvent provoquer des comportements négatifs : énurésie, rongement des ongles, cauchemars et angoisses nocturnes. Peut-on éviter les crises ?
Donnez le bon exemple à vos enfants. Un enfant élevé dans le calme, et dont les parents se mettent rarement en colère est moins sujet aux crises de colère qu’un enfant de parents coléreux.
Montrez-lui que vous l’aimez, mais que vous n’avez de préférence ni pour lui, ni pour ses frères et sœurs. Un enfant qui se sent accepté et en sécurité fait moins souvent des crises de colère qu’un autre. De même, un enfant en bonne santé, qui dort bien et peut jouer à son aise se fâche plus rarement. Evitez les interdits superflus. Votre enfant a besoin de votre aide pour conquérir son indépendance. Ne freinez pas ses progrès par des critiques trop fréquentes mais, au contraire, encouragez-le constamment. Si votre enfant s’attaque seul à des objectifs qu’il ne peut atteindre, il se découragera. Il doit de temps en temps être confronté à l’échec… à condition de rencontrer aussi la réussite ! Fournissez-lui l’aide nécessaire mais ne faites pas les choses à sa place. Evitez les attitudes hyper-protectrices.
Si les crises de colère persistent après 4 ans… parlez-en à votre médecin, il pourra vous diriger vers des solutions adéquates. |
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