Vous vivrez les jours qui suivront votre accouchement de différentes façons. La joie et le bonheur laisseront parfois la place à des périodes plus sombres. Vous serez sans aucun doute fatiguée, mais peut-être aussi ressentirez-vous un sentiment d'angoisse, de tristesse, de découragement. « Je ne serai pas à la hauteur de la situation », vous direz-vous. Rassurez-vous, c'est normal!
Cette mélancolie a été appelée le baby-blues en référence à l'expression anglaise « avoir les bleus », avoir le cafard.
C'est une période passagère qui survient au cours des premières semaines après l'accouchement.
La dépression post-partum se distingue du baby-blues parce qu'elle cause un manque d'appétit, de l'insomnie, un désintéressement du bébé, etc. Cette dépression impose un suivi thérapeutique : si vous croyez avoir des symptômes qui s'y apparentent, n'hésitez pas à en parler à votre médecin.
Cette crise n'est pas passagère et peut survenir n'importe quand dans la première année qui suit l'accouchement.
Dès la naissance, soit avant ces « périodes creuses », il importe que votre conjoint s'engage dans sa relation avec l'enfant. Plus vite vous le laissez s'occuper de bébé, plus il se sentira en confiance et vous secondera. Vous n'aurez pas seulement un coup de main, mais aussi un partenaire qui s'attachera à l'enfant. Il sera ainsi en mesure d'imaginer des stratégies pour répondre aux besoins du bébé et faciliter son intégration dans vos vies.
De la même façon, votre mère, une copine ou une sœur vous aideront et vous changeront les idées. Vous pourrez vous consacrer à votre enfant, vous reposer et vous accorder quelques douceurs. C'est essentiel pour remonter la pente.